Créer un site internet

Ce qui nous pèse

Le coffre

Le 05/05/2021

Dans Home

 La communication, c’est important  Cliché ? 

Vue et revue, cette maxime de nos grand-mères est une réalité. Parfois pourtant, ce n’est pas si simple de formaliser ce qui nous pèse, ce qui nous travaille, ce qui nous contrarie.

Alors on le garde par-devers nous, comme une ombre qui nous suit partout. Un poids sur nos épaules auquel on s’habitue et avec lequel on pense vivre sans trop de conséquence.

L’humain est adaptable, c’est dans sa nature pour évoluer au cours des siècles. Alors oui, il est possible de vivre avec ce qui nous pèse. La question c’est de savoir à quel prix. Car insidieusement, ce poids ne risque-t-il pas de vous faire courber l’échine ?

Et à la fois, comment faire, si nous ne sommes pas prêts à formaliser, à communiquer, à partager, à enclencher la démarche de consulter un.e thérapeute ?

Dans ces cas là, une alternative, testée et approuvée par nos soins, est de mettre le sujet de coté. Non pas simplement dans un coin de sa tête mais bien dans un coin d’une pièce. Sans avoir besoin de nommer, formuler ou matérialiser ce sujet autrement que comme « Ce qui me pèse » ou encore « Ce qui me gène » par exemple.

Notre conseil est de physiquement prendre dans vos mains ce qui vous pèse / ce qui vous gène, de l’y visualiser puis de le déposer dans un coffre projeté dans l'espace, dans le coin de la pièce. Et de mettre dans cette action toute l’intention possible. De consciemment se dire « Ok, tu es là. Je te dépose ici et prendrai le temps de te traiter quand je le pourrais. Dans l’attente tu restes là.». Enfin, de fermer ce coffre avec une clef que vous conserverez dans votre poche.

Quand ce sera le bon moment, alors vous pourrez aller, avec l’aide d’un thérapeute si vous en ressentez le besoin, ouvrir ce coffre. Ne déposez rien d’autre dans la pièce à la place de ce coffre. C’est son emplacement. Il a une place en dehors de votre tête.

Le sujet existe et il est accepté qu’il sera traité plus tard. Dans l’attente, le poids n’est plus sur vos épaules.

Redressez-vous et inspirez à fond